Tu sais ce que c’est que de cliquer par erreur sur un lien, de grimacer, et de revenir aussitôt en arrière ? Google aussi. Et crois-moi, ça ne passe plus inaperçu. Derriere les jolis résultats bleus, il y a un oeil bien affûté qui observe nos moindres hésitations : NavBoost.
Allez, installe-toi avec un café ou un thé fumant. On va parler d’un truc invisible mais déterminant. Parce que si tu bosses dans le SEO, ou si ton site compte pour toi comme une vitrine de ta passion, tu vas vouloir comprendre ce que cet algorithme change pour de bon.
Ce qu’il fait, et ce qu’il voit
Imagine un libraire qui te regarde flâner dans ses rayons. Il remarque les livres que tu touches, ceux que tu reposes, et surtout ceux que tu ouvres pour lire deux pages… puis refermes aussitôt. C’est exactement ce que fait NavBoost, mais version Google.
Voici ce qu’il surveille :
- les clics (fréquence, position, comportement post-clic)
- le temps passé sur la page
- le retour rapide aux résultats (le fameux “pogosticking”)
- les clics longs vs les clics courts (oui, Google juge)
Chaque clic que tu fais en dit long. Et NavBoost s’en souvient pendant 13 mois. Oui oui, plus d’un an à analyser tes habitudes comme un journal intime numérique.
Petit retour en arrière (et pas sur les SERP)
Il faut remonter à 2005 pour voir les premières lignes de code de NavBoost. Basé sur un vieux brevet signé Amit Singhal, ce système repose sur une idée simple : ce que font les gens est plus parlant que ce qu’ils disent.
Longtemps, Google a nié que nos clics avaient de l’importance dans le classement. Et puis … boum ! En 2023, le procès antitrust fait voler le silence en éclats. Des documents fuitent, des témoignages tombent. NavBoost est bien là. Et il pèse lourd.
Un certain Pandu Nayak, haut placé chez Google, explique alors que NavBoost est l’un des signaux de classement les plus déterminants. Il réduit la montagne de pages à une sélection fine, pertinente. Une sorte de ciseau à élaguer les résultats creux.
Les clics ? pas juste des clics !
Reprenons. Pour Google, tous les clics ne se valent pas. Imagine :
- tu cliques sur un lien, restes 3 secondes, et tu reviens à la page précédente. Mauvais point.
- tu cliques, tu lis, tu restes. Bingo !
Mais il y a mieux : les clics non écrasés. Ce sont ceux que Google estime « fiables ». Pas de doutes, pas d’hésitations. Comme quand tu retrouves un resto de quartier où tu sais déjà ce que tu vas commander.
Et NavBoost trie, classe, note. Il prend en compte le type d’appareil, la localisation, le contexte. Une requête faite depuis Toulouse sur mobile ? Pas les mêmes résultats que depuis Lyon sur desktop. Finesse et personnalisation, en douce.
Ce que ça change pour nous, petits humains du web
Là, on arrête la technique et on revient à nous. Parce que oui, NavBoost change la donne pour les rédacteurs, les entrepreneurs, les passionnés.
Tu veux être bien classé ? Alors il faut :
- que tes titres donnent envie sans mentir (le clickbait est grillé)
- que tes pages chargent vite (sur mobile aussi)
- que tes contenus captivent vraiment, pas juste pour les robots
- que ton site soit clair comme de l’eau de roche
- que tes visiteurs aient envie de rester, de lire, de cliquer plus loin
Et surtout : que tu répondes à ce que cherchent vraiment les gens. Pas ce que tu crois qu’ils veulent lire. Nuance.
Entre instinct et analyse : le nouveau métier de rédacteur
On entre dans une époque où la plume doit être aussi fine que stratège. Oublie les contenus vides, les articles à rallonge qui brassent du vent. NavBoost déteste le vide.
Imagine ton contenu comme un bon repas :
- une entrée alléchante (le titre)
- un plat nourrissant (le fond)
- un petit dessert inattendu (la touche personnelle, le lien, l’anecdote)
Tu veux qu’on se resserve, non ? Alors sers chaud, et avec sincérité.
Les clics, ce n’est que le début
En réalité, NavBoost ne travaille pas seul. D’autres algorithmes, comme Glue, viennent analyser les mouvements de souris, les survols, les défilements. Oui, Google observe même ton doigt qui traîne.
Mais NavBoost, lui, reste la étoile du berger. Il montre la voie, guide les pages visibles, fait remonter les vraies pépites.
Alors la prochaine fois que tu rédiges un article, pose-toi cette question : Si j’étais lecteur, est-ce que je cliquerais ? Et est-ce que je resterais ?
C’est peut-être ça, la seule vraie stratégie SEO qui compte aujourd’hui.
✅ FAQ
Navboost est-il officiellement reconnu par google ?
Pas vraiment. Google a longtemps nié son existence ou son influence sur le classement. Mais les révélations du procès antitrust et les fuites internes (coucou le Google Leak !) ont confirmé que NavBoost est bel et bien un rouage central du moteur.
Est-ce que navboost prend en compte les clics frauduleux ?
Google ne donne pas tous ses secrets, mais selon les documents internes, seuls les clics jugés fiables (non écrasés) sont vraiment pris en compte. En gros, les tricheries sont vite repérées.
Dois-je modifier tous mes contenus pour plaire à navboost ?
Pas besoin de tout chambouler ! L’idée, c’est plutôt de créer des contenus sincères, utiles, et agréables à lire. Si ton lecteur est content, Google le verra.
Combien de temps navboost garde les données de clic ?
13 mois ! Oui, plus d’un an. De quoi repérer les vrais bons contenus… et ceux qui n’intéressent plus personne.
